Cine Magazine 12/1932

Obwohl der Film “Rivaux de la Piste” erst ab Februar 1933 in großer Breite in die französische Kinos kam,  erschienen schon im Dezember 1932 erste Kritiken.

Hintergrund ist, daß es eine Art Vorpremiere oder Interessenvorführung am 28. November 1932 im Pariser „Moulin-Rouge“-Kino gab.

Les Rivaux de la Piste

Les films sportifs, jusqu’à ce jour, ne brillaient pas précisément par l’ingéniosité de leur scénario. Combien de fois avons-nous uv le jeune cham-pion délaisser sa petite amie de la veille pour une coquette qui le rejet-tera peu après ? Les Rivaux de la Piste, à cet égard, apporte un bouleversement dans les traditions écranesques. qu’il est agréable de noter. Le scénario, s’il n’est pas transcen-dant, est vraisemblable et humain, les personnages justes et véridiques et non plus taillés tout d’une seule pièce. La course finale, elle-même, est plausible, sans accroc à la vérité. Tout paraît donc aisé et naturel. Il faut cependant regretter une cer-taine langueur dans le rythme, lacune facilement réparable, il est vrai, avec une paire de ciseaux et quelque cou-rage. Mais c’est tout ; car on retrouve également dans l’interprétation excel-lente, Préjean en tête, l’authenticité du milieu et des types. Et Suzet Maïs, blonde comme son nom, est une jeune personne fort agréable à contempler. M. C.


Rivalen der Rennbahn

Sportfilme haben bisher nicht gerade durch den Einfallsreichtum ihrer Drehbücher geglänzt. Wie oft haben wir gesehen, wie der junge Champion seine Freundin vom Vorabend für eine kokette Frau verlassen hat, die ihn bald zurückweisen wird? „Rivalen der Rennbahn“ bringt in dieser Hinsicht einen Bruch in der Leinwandtradition, der angenehm zu bemerken ist. Das Drehbuch, wenn auch nicht außergewöhnlich, ist plausibel und menschlich, die Figuren sind akkurat und lebensecht und nicht mehr aus einem Stück geschnitzt. Das finale Rennen selbst ist plausibel, ohne dass es der Wahrheit entspricht. Alles wirkt leicht und natürlich. Man muss allerdings eine gewisse Trägheit im Rhythmus bedauern, ein Manko, das sich freilich mit einer Schere und etwas Mut leicht beheben lässt. Aber das ist alles; denn wir finden auch in der hervorragenden Interpretation, Préjean in der Hauptrolle, die Authentizität der Umgebung und der Typen. Und Suzet Maïs, blond wie ihr Name, ist eine sehr angenehm anzusehende junge Person. M. C.