„L’Intransigeant“ vom 02. Juli 1932

Tiens! Comment allez-vous ?

— C’est gentil de venir nous dire bonjour, Mlle Jeannette Ferney!
— Oui, je ne voulais point partir sans venir vous serrer la main…

— Où vous en allez-vous encore? Vacances?
— Non, travai. Je pars cet après-midi pour Berlin où je dois tourner les Rivaux de la piste, avec Albert Préjean. C’est Serge de Poligny qui mettra en scène ce film sportif et sentimental. Personnellement, je suis ravie, car mon rêve a toujours été de tourner un film avec Albert Préjean.

Gracieuse, souriante, Jeannette Ferney dégringole les escaliers de l’Intran…

— Combien de temps resterez-vous à Berlin?
— Six semaines!


Hier, bitte sehr! Wie geht es Ihnen?

Wie schön, dass Sie gekommen sind, um Hallo zu sagen, Miss Jeannette Ferney!

Ja, ich wollte nicht gehen, ohne Ihnen die Hand zu schütteln…

Wohin gehen Sie schon wieder? Fahren Sie in den Urlaub?

Nein zur Arbeit. Ich fahre heute Nachmittag nach Berlin, wo ich „Les Rivaux de la piste“ mit Albert Préjean drehe. Serge de Poligny führt in diesem sportlichen und sentimentalen Film die Regie. Ich persönlich freue mich sehr, denn es war schon immer mein Traum, einen Film mit Albert Préjean zu drehen.

Anmutig, lächelnd, schreitet Jeannette Ferney die Treppe des Intran…

Wie lange werden Sie in Berlin bleiben?

Sechs Wochen!