„Sud-Quest Spectacles“ vom 10. Februar 1933

Rivaux de la Piste, le premier film que Préjean ait tourné pour la U.F.A., remporte actuellement un très gros succès en Allemagne.
La censure allemande, d’ailleurs, déclare Rivaux de la Piste film artistique, l’exemptant ainsi du paiement de certaines taxes.
Très rares sont les ‚films qui bénéficient de cette mesure. Parmi ceux-là on peut citer: Le Congrès s’amuse, Jeunes filles en uniforme, Emile et les Détectives, et c’est sans doute la première fois que cette flatteuse distinction s’applique à un film d’une veine aussi populaire, aussi nettement publique que Rivaux de la Piste.
Ce film est une réussite complète:nous y verrons Préjean, coureur cycliste, se mouvoir parmi tout un monde de concurrents, de soigneurs et d’organisateurs de courses plus ou moins «combinards», sans rien perdre de‘ sa foncière honnêteté.
Le film abonde en trouvailles pittoresques, et le mouvement ne cesse de s’accélérer jusqu’à la fin où le clou du film : une course de vélos derrière motos, empoignera jusqu’aux moins sportifs des spectateurs. Ajoutons que l’amour n’est pas absent de Rivaux de la Piste, et que deux jeunes filles se disputent le cœur du sympathique Préjean.
Là réalisation de cette production A. Zeisler, de la U.F.A.. est due à‘ Sérge de Poligny. Le scénario est de Mayring et Zeckendorff, et le texte spirituel des dialogues et des chansons, l’œuvre des chansonniers Marc-Hély et Paul Colline.
La musique de Hans Otto Borgmann sera rapidement populaire.
Ajoutons qu’autour de Préjean se groupe toute une troupe d’excellents artistes: Suzet Maïs, Jeannette Ferney, Mad. Guitty, Jean Mercanton, G. Colin, Fernand Fabre, Labry, Marc-Hély, G. Dumesnil, Georges Rigaud, les coureurs Marcillac et Brunier avec Jim Gérald et Dréan.

 

„Rivaux de la Piste“, der erste Film, den Préjean für die U.F.A. drehte, ist derzeit in Deutschland ein großer Erfolg.

Die deutsche Zensur hat „Rivaux de la Piste“ zum Kunstfilm erklärt und ihn damit von der Zahlung bestimmter Steuern befreit.

Nur sehr wenige Filme profitieren von dieser Maßnahme. Unter diesen können wir erwähnen: „Der Kongress tanzt“, „Mädchen in Uniform“, „Emil und die Detektive“, und es ist wahrscheinlich das erste Mal, dass diese wohlwollende Auszeichnung auf einen Film angewendet wird, der so populär ist wie „Rivaux de la Piste“.

Der Film ist ein voller Erfolg: Wir sehen, wie sich Préjean, ein Radrennfahrer, in einer ganzen Welt von Konkurrenten, Trainern und Rennveranstaltern bewegt, die mehr oder weniger „intrigant“ sind, ohne dabei etwas von seiner grundlegenden Ehrlichkeit zu verlieren.

Der Film strotzt vor pittoresken Fundstücken, und die Bewegung hört nicht auf und beschleunigt sich bis zum Ende, wo der Höhepunkt des Films, ein Radrennen hinter Motorrädern, auch den unsportlichsten Zuschauer packen wird. Hinzu kommt, dass die Liebe in „Rivaux de la Piste“ nicht fehlt und zwei junge Mädchen um das Herz des sympathischen Préjean konkurrieren.

Diese Produktion von A. Zeisler, produziert von der U.F.A., ist Sérge de Poligny zu verdanken. Das Drehbuch stammt von Mayring und Zeckendorff, die witzigen Texte der Dialoge und Lieder von den Liedschreibern Marc-Hély und Paul Colline.

Die Musik von Hans Otto Borgmann wird schnell populär werden.

Hinzugefügt sei, dass es um Préjean herum eine ganze Gruppe hervorragender Künstler gibt: Suzet Maïs, Jeannette Ferney, Madleine Guitty, Jean Mercanton, G. Colin, Fernand Fabre, Labry, Marc-Hély, G. Dumesnil, Georges Rigaud, die Rennfahrer Marcillac und Brunier mit Jim Gérald und Dréan.