A L’OLYMPIA-PATHE
“Rivaux de la Piste”
Un film bien moderne, avec Albert Préjean comme boutte-en-train. En faut il bien davantage pour que I’oeuvre soit vouée au succès?
Ici, c’est l’adaptation française du fameux scénario de Mayring et Zeckendorf.
Willy Streblow n’a qu’une passion dans la vie : la bicyclette. Il consacre à son entraînement toutes ses rares heures de liberté. Ses amis l’engagent à prendre part à une grande course cycliste : « La Coupe d’Or ». N’a-t-il pas les muscles et le « cran », tout ce qu’il faut pour tenter sa chance? Mais il est pauvre, et qui donnera à un coureur encore inconnu, à un débutant, les roues extra-légères, fort coûteuses, qui lui sont indispensables?
La fiancée de Willy, Hanni, petite vendeuse, est la fille du père Spengler, un marchand réparateur de vélos. Elle demande à son père de prêter à Willy le matériel qui lui est necessaire et se heurte à un refus. Mais c’est le jeune frère d’Hanni, Gustl, qui chipera dans; la boutique paternelle les roues indispensables et les portera à Willy.
Cependant, cèlui-ci a fait la connaissance des Stern, riches fabricants de cycles, dont la fille, Gina, a un faible pour, lui. Ils proposent de l’argent à Willy pour qu’il prenne part à la course sous les couleurs de la maison Stern. Willy refuse, mais, au dernier moment, le père d’Hanni l’accuse de lui avoir j volé les roues et, de dépit, Willy décide , de courir pour la marque Stern. La course a lieu, angoissante, dramatique.
Malgré toutes les embûches, toutes les « combines » suscitées par un ma- 1 nager véreux, le louche Paradis, Willy gagnera la « Coupe d’Or » et, avec elle, le contrat avantageux qui lui permettra d’épouser la petite Hanni.
Pour tourner cette comédie, dont tout l’attrait et toute l’adresse est de nous dévoiler les dessous sauvent insoupçonnés des coureurs sur piste, Serge de Poligny a su entourer Albert Préjean de toute une pléiade d’artistes de talent : Suzet Maïs, Jeannette Ferney, Madeleine Guitty, Georges Colin, Fernand Fabre, Georges Rigaud, Jim Gérald et Dréan, etc…
La musique de Hans-Otto Borgmann est légère, agréable, chantante, _ mettant bien en valeur les jolies lyrics de Marc-Hély et de Paul Collive.
En résumé, une pièce amusante et , justement applaudie. ( Compte ‚ rendu, communiqué).
„Rivalen der Rennbahn“
Ein sehr moderner Film, mit Albert Préjean als Hitzkopf. Braucht es viel mehr, damit dieser Film ein Erfolg wird?
Dies ist die französische Adaption des berühmten Drehbuchs von Mayring und Zeckendorf.
Willy Streblow hat nur eine Leidenschaft im Leben: das Radfahren. Er widmet all seine wenigen Stunden der Freizeit dem Training. Seine Freunde bitten ihn, an einem großen Radrennen teilzunehmen: „Der Goldene Pokal“. Hat er nicht die Muskeln und den „Mumm“, alles was er braucht, um sein Glück zu versuchen? Aber er ist arm, und wer gibt einem noch unbekannten Fahrer, einem Anfänger, die extraleichten, sehr teuren Räder, die er braucht?
Willys Verlobte, Hanni, ein kleines Ladenmädchen, ist die Tochter von Vater Spengler, einem Fahrradhändler. Sie bittet ihren Vater, Willy die benötigte Ausrüstung zu leihen und wird abgewiesen. Doch es ist Hannis jüngerer Bruder Gustl, der die nötigen Räder aus dem Laden seines Vaters stiehlt und zu Willy bringt.
Doch Willy hat die Sterns kennengelernt, reiche Fahrradhersteller, deren Tochter Gina in ihn verknallt ist. Sie bieten Willy Geld an, damit er unter den Farben der Firma Stern an dem Rennen teilnimmt. Willy lehnt ab, doch im letzten Moment beschuldigt ihn Hannis Vater, die Räder gestohlen zu haben, und aus Trotz beschließt Willy, für die Marke Stern zu fahren. Das Rennen findet statt, quälend, dramatisch.
Trotz aller Fallstricke, aller „Tricks“ des zwielichtigen Managers Paradis, gewinnt Willy den „Goldenen Pokal“ und damit den vorteilhaften Vertrag, der es ihm ermöglicht, die kleine Hanni zu heiraten. Für die Dreharbeiten zu dieser Komödie, deren Reiz und Kunst darin besteht, die unvermutete Schattenseite der Rennfahrer zu enthüllen, hat Serge de Poligny Albert Préjean mit einer ganzen Reihe talentierter Künstler umgeben: Suzet Maïs, Jeannette Ferney, Madeleine Guitty, Georges Colin, Fernand Fabre, Georges Rigaud, Jim Gérald und Dréan, etc.
Die Musik von Hans-Otto Borgmann ist leicht, angenehm, singend, unterstreicht gut die hübschen Texte von Marc-Hély und Paul Collive.
Kurzum, ein amüsantes und zu Recht beklatschtes Stück. (Bericht, Pressemeldung).
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