„HEBDO“ vom 03. Dezember 1932

Nach der Vorpremiere von „Rivaux de la Piste“ im Pariser „Moulin Rouge-Kino“ erschien in der Zeitung „HEBDO“ vom 3. Dezember 1932 eine erste Kritik.

Lundi: 28 Novembre 1932
ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE

Rivaux de la Piste. — Comédie sportive réalisée par Sergé de Poligny et interprétée par Albert Préjean, Jim Gerald, Dréan, Suzet Maïs, Jeanette Ferney, Madeleine Guitty, Georges Colin, Fernand Fabre.
Après Direct au Coeur qui nous a dévoilé quelquesunes des “Combines” pugilistiques, voici Rivaux de la Piste dont une grande partie de l’action a pour base le “truquage” d’une course cycliste. Décidément, le cinéma tient à nous enlever toutes nos illusions une à une ! Prenons-en notre parti et constatons simplement que Rivaux de la Piste est un bon film sportif, qui enthousiasmera le public populaire. Oh le scénario est loin d’être original, — c’est le scénario “standard” de ces sortes d’histoires —, mais il a été réalisé avec habileté, avec goût même, par Serge de Poligny et joué avec conviction par une vingtaine de vedettes de première grandeur.
Le jeune coureur cycliste, Willy Streblow est un “comingman” de grande classe ; il doit disputer “La Coupe d’Or”, importante épreuve qui établira définitivement sa réputation s’il la gagne. Mais Willy est pauvre, et il ne possède pas l’argent nécessaire à l’achat de deux roues de rechange qui lui sont indispensables. La fiancée du jeune homme, Hanni, demande à son père qui est marchand de vélos, de prêter à Willy le matériel qui lui est nécessaire, mais le commerçant qui voit d’un mauvais oeil le mariage de sa fille avec un coureur cycliste, refuse. Dans la soirée, le jeune frère d’Hanni, Gustl, fervent admirateur de Willy, vole à son père les deux roues et les porte en cachette chez Willy. Naturellement, le père d’Hanni accuse le jeune homme d’avoir volé les roues, et la jeune fille ellemême croit à la culpabilité de Willy.
De dépit, le jeune champion accepte de courir pourle constructeur Stern, dont la fille Gina paraît avoir un faible pour lui. Quelques heures avant la “Coupe d’Or”, Willy se laisse attendrir par Banz, champion sur le déclin, qui lui demande de lui laisser gagner la course; le champion espagnol promet également, moyennant finances, de s’effacer devant Banz. Mais pendant la course, toutes les “combines” sont démolies par l’Espagnol qui pousse à fond, car il a aperçu dans une loge l’ambassadeur de son pays. Banz, qui n’en peut plus et qui se sait battu, délie Willy de sa pro messe. Celui-ci se met alors à la poursuite de l’Espagnol qu’il bat après une fin de course mouvementée et indécise. Résultat : Willy est devenu célèbre, il décrochera des contrats avantageux et épousera la douce et tendre Hanni.
Malgré l’habileté déployée par Serge de Poligny, certains points du scénario restent obscurs, et l’on ne comprend toujours pas à quels motifs exacts obéit Gina, en essayant de rendre Willy amoureux d’elle. Ce manque dé précision psychologique rend l’histoire un peu confuse, d’autant plus que les caractères des autres personnages ne sont pas, non plus, très nettement mis en lumière.
Ces réserves faites, il convient de dire que la partie sportive est excellente, et la course derrière motos, qui est le clou du film, quoiqu’un peu longue, est vraiment saisissante.
Le son est très bon et la photographie de grande qualité.
Albert Préjean, qui interprète le rôle de Willy est excellent, comme d’habitude; Suzet Maïs est bien dans le rôle inconsistant de Gina, et Jêanette Ferney est une Hanni charmante. Je citerai encore Jim Gerald, simple et vrai dans le rôle du père et Dréan qui incarne parfaitement un manager véreux.
Madeleine Guitty, Georges Colin, Fernand Fàbre, Jean Mereanton, Jacques Dumésnil, Pierre Labry, George Rigaud, Jane Pierson, Paulette Dubost qui interprètent les autres rôles sont également à citer.
En dépit de quelques longueurs et de certaines obscurités dans le développement de l’intrigue, Rivaux de la Piste est une production qui obtiendra un vif succès, surtout dans les salles populaires. Bien.


Montag: 28. November 1932
EUROPÄISCHE KINEMATOGRAPHISCHE ALLIANZ

„Rivalen der Rennbahn“. – Sportkomödie unter der Regie von Sergé de Poligny mit Albert Préjean, Jim Gerald, Dréan, Suzet Maïs, Jeanette Ferney, Madeleine Guitty, Georges Colin, Fernand Fabre in den Hauptrollen.

Nach dem Film „Direkt ins Herz“, der einige streitbare „Verwicklungen“ enthüllte, folgt hier „Rivalen der Rennbahn“, dessen Handlung auf der „Manipulation“ eines Fahrradrennens basiert. Das Kino versucht definitiv, uns alle Illusionen Stück für Stück wegzunehmen! Nehmen wir es einfach als gegeben hin und sagen, dass „Rivalen der Rennbahn“ ein guter Sportfilm ist, der das breite Publikum begeistern wird. Oh, das Drehbuch ist weit davon entfernt, originell zu sein – es ist das „Standard“-Drehbuch für diese Art von Geschichten – aber es wurde gekonnt, sogar geschmackvoll von Serge de Poligny inszeniert und überzeugend von einer Reihe erstklassiger Stars gespielt.

Der junge Radrennfahrer Willy Streblow ist der „kommende Mann“ von großer Klasse; er soll das Rennen um das „Goldene Rad“ bestreiten, ein wichtiges Ereignis, das seinen Ruf für immer festigen wird, wenn er es gewinnt. Aber Willy ist arm, und er hat nicht das Geld, um zwei dringend benötigte Ersatzräder zu kaufen. Die Verlobte des jungen Mannes, Hanni, bittet ihren Vater, der Fahrradhändler ist, Willy die nötige Ausrüstung zu leihen, doch der Ladenbesitzer, der die Heirat seiner Tochter mit einem Rennradfahrer nicht gutheißt, lehnt ab. Am Abend stiehlt Hannis jüngerer Bruder Gustl, ein glühender Verehrer von Willy, die beiden Räder von seinem Vater und schleicht zu Willys Haus. Natürlich beschuldigt Hannis Vater den jungen Mann, die Räder gestohlen zu haben, und das Mädchen selbst glaubt, dass Willy schuldig ist.
Aus Trotz erklärt sich der junge Champion bereit, für den Hersteller Stern zu fahren, dessen Tochter Gina in ihn verknallt zu sein scheint. Wenige Stunden vor dem „Goldenen Rad“ wird Willy von Banz, einem absteigenden Champion, erweicht, der ihn bittet, ihn das Rennen gewinnen zu lassen; der spanische Champion verspricht auch, gegen Geld, für Banz zur Seite zu treten. Aber während des Rennens werden alle „Tricks“ von dem Spanier zunichte gemacht, der hart forciert, weil er den Botschafter seines Landes in einer Box gesehen hat. Banz, der es nicht mehr aushält und der weiß, dass er geschlagen ist, entbindet Willy von seinem Versprechen. Dieser machte sich daraufhin auf die Verfolgung des Spaniers, den er nach einem ereignisreichen und unentschlossenen Rennen am Ende schlug. Das Ergebnis: Willy ist berühmt geworden, er bekommt lukrative Aufträge und wird die süße und zarte Hanni heiraten.

Trotz des Könnens von Serge de Poligny bleiben einige Punkte des Szenarios undurchsichtig, und wir verstehen immer noch nicht die genauen Motive von Gina, die Willy dazu bringen will, sich in sie zu verlieben. Dieser Mangel an psychologischer Präzision macht die Geschichte ein wenig verwirrend, zumal auch die Charaktere der anderen Figuren nicht sehr deutlich herausgearbeitet werden.
Unter diesen Vorbehalten muss gesagt werden, dass der Sportteil hervorragend ist, und das Rennen hinter den Motorrädern, das den Höhepunkt des Films darstellt, zwar etwas lang, aber wirklich beeindruckend ist.
Der Ton ist sehr gut und die Fotografie von großer Qualität.
Albert Préjean, der Willy spielt, ist wie immer exzellent; Suzet Maïs ist gut in der widersprüchlichen Rolle der Gina, und Jeanette Ferney ist eine charmante Hanni. Jim Gerald ist einfach und wahrhaftig als Vater, und Dréan ist eine perfekte Verkörperung eines korrupten Managers.
Madeleine Guitty, Georges Colin, Fernand Fàbre, Jean Mereanton, Jacques Dumésnil, Pierre Labry, George Rigaud, Jane Pierson, Paulette Dubost, die die anderen Rollen spielen, sind ebenfalls zu erwähnen.
Trotz einiger Längen und Unklarheiten in der Entwicklung der Handlung ist „Rivalen der Rennbahn“ eine Produktion, die vor allem in Volkstheatern ein großer Erfolg sein wird.